Crédit immobilier : des éventuelles reprises dès septembre 2022


Les taux restent sur une tendance haussière en septembre 2022, mais à un rythme moins soutenu, après la forte hausse depuis le début de l'année. Les prêteurs font preuve de flexibilité et d'anticipation pour permettre aux emprunteurs de concrétiser leurs projets dans un contexte économique encore peu propice à une reprise marquée. Des signes encourageants sur le front du crédit, les emprunteurs restant légitimement inquiets quant à leur capacité à accéder au financement. Les prix de l'immobilier n'ont cessé d'augmenter depuis le début de l'année et la tendance ne s'inversera pas en septembre 2022. Cependant, la tendance à la hausse des prix des logements a été moins soutenue en septembre, indiquant que les perspectives d'une reprise dans les mois à venir commencent à se dessiner. Cette hausse, maîtrisée des taux observée en septembre, s'inscrit dans un environnement économique et géopolitique incertain, notamment une inflation élevée.

Outre la situation actuelle, la hausse des taux immobiliers observée en septembre s'explique également par le rattrapage des banques régionales qui continuent d'afficher des taux compétitifs alors même que les taux moyens augmentent. En septembre, la plupart des acteurs du secteur bancaire ont communiqué des plans de taux d'intérêt stables ou légèrement plus élevés, annonçant un avenir un peu plus brillant pour les emprunteurs les plus inquiets.


Les banques se bousculent pour financer davantage de projets immobiliers.

D'une part, l'effet ciseau provoqué par la hausse des
taux d'usure exclut certains profils du crédit immobilier en 2022, et donc de l'accession à la propriété. Cela est particulièrement vrai pour les primo-accédants et les ménages les plus ordinaires. Pourtant, les Français continuent d'investir dans l'immobilier, toujours considéré comme une valeur refuge par les emprunteurs.
Mieux, les banques semblent anticiper la future hausse du taux d’usure au 1er octobre 2022 et adaptent leur stratégie :
Elles proposent des taux variables ou mixtes ; elles modulent leurs outils informatiques afin de ne pas bloquer les dossiers légèrement usuraires, qui ne le seront plus après la hausse prévue au 1er octobre ; dans certains cas, elles essaient également de proposer des barèmes de taux plus bas.



Cette capacité d’adaptation de la part des banques permet aux futurs emprunteurs de se projeter de manière plus sereine sur les prochains mois.
Mieux encore, les banques semblent anticiper une future hausse des taux d'attrition d'ici le 1er octobre 2022 et ont ajusté leurs stratégies : ils proposent des tarifs variables ou mixtes ; ils ont peaufiné leurs outils informatiques pour ne pas bloquer des dossiers légèrement usuraires, ce qui ne sera plus le cas après la hausse prévue au 1er octobre ; dans certains cas, ils tentent également de proposer des tarifs plus bas. Cette résilience des banques permet aux futurs emprunteurs d'anticiper plus sereinement les mois à venir. Nouvelles solutions des banques Témoignage de cette conquête des prêteurs, les banques se tournent vers de nouvelles solutions de financement : parmi lesquelles le rétablissement du taux révisable plafonné Promet une réelle sécurité puisqu'il limite la hausse des taux immobiliers grâce à un "plafond" détaillé dans le contrat de prêt. Face à un environnement économique défavorable et un marché du financement complexe par rapport aux années précédentes, les prêteurs les plus prometteurs de prêts hypothécaires à des taux plus compétitifs sont les meilleurs entourés ! Il est donc conseillé de faire appel aux services d'un agent immobilier. Ce dernier mettra à profit son expertise du terrain pour aider les futurs emprunteurs à trouver le prêt immobilier le plus adapté à leur projet.


Prêt immobilier : quelques conseils simples pour faire baisser votre taux !