Les prix de l'immobilier dans l'ancien connaissent une baisse, marquant ainsi une première depuis 2015 !
Découvrez l'indice Notaires/Insee, qui révèle une légère décroissance de 0,2 % des prix immobiliers au cours du 1er trimestre 2023. Bien que cela puisse sembler minime à première vue, ne vous y trompez pas : c'est un véritable tournant. En effet, il s'agit de la première baisse enregistrée d'un trimestre à l'autre depuis juin 2015, et cela envoie un message clair.
Sommaire :
1- La baisse des prix immobiliers en détail
2- Quelle baisse des prix immobiliers attendre demain ?
"Découvrez les tendances du marché immobilier : une opportunité pour les futurs acquéreurs !
La dynamique du marché immobilier connaît un tournant majeur. Au-delà des chiffres trimestriels, une multitude de données indiquent clairement la fin d'un cycle immobilier. Sur une période d'un an, l'augmentation des prix immobiliers est en nette décélération, passant de +4,6% à seulement +2,7%. Cette évolution s'explique principalement par une hausse moins significative des prix des appartements (2,2%) par rapport aux maisons (3,1%).
Curieusement, malgré l'attrait suscité par les maisons depuis la pandémie, cette tendance commence à s'estomper. Au premier trimestre de cette année, nous avons constaté un renversement de situation : les prix des maisons diminuent davantage que ceux des appartements (-0,3% contre -0,1%). Les coûts d'entretien des maisons, l'augmentation des dépenses énergétiques et les problèmes d'accessibilité peuvent expliquer pourquoi les futurs acquéreurs réfléchissent désormais à deux fois avant de se lancer dans l'achat d'une grande maison avec jardin. De plus, la hausse des taux de crédit immobilier incite également à limiter le budget alloué à l'acquisition.
Cependant, il est essentiel de noter que ces fluctuations des prix immobiliers sont inégalement réparties sur le territoire français. Alors que l'Île-de-France enregistre une baisse de 0,6% sur un an, les prix en province connaissent une progression de 3,9%. À Paris, bien que les prix aient chuté de 2% sur un an, ils demeurent supérieurs à 10 000 euros le mètre carré, un rêve inaccessible pour la plupart des acheteurs, en particulier les primo-accédants.
Le marché immobilier subit également une diminution du nombre de transactions, résultat de la conjonction de taux d'intérêt élevés et d'une inflation croissante. Toutefois, il convient de prendre du recul avant de s'alarmer de cette baisse du volume des ventes, car le nombre de transactions dépasse encore le seuil symbolique du million sur une année. Néanmoins, l'activité immobilière connaît un recul plus marqué en Île-de-France avec une baisse de 22% des volumes de ventes au premier trimestre de cette année.
Le logement reste la principale préoccupation des Français et représente une part conséquente de leurs dépenses. Cependant, les notaires observent de nombreux refus de prêts immobiliers, même pour des dossiers solides. À cela s'ajoute une situation économique, sociale et internationale difficile, qui plonge le moral des Français. Avec une inflation élevée et une croissance faible, de nombreux facteurs incitent à l'immobilisme.
Malheureusement, le pouvoir d'achat immobilier des Français est en baisse. La simple hausse des taux d'intérêt entraîne une augmentation estimée à 20% des mensualités par rapport à la situation il y a 18 mois. Face